Neuromarketing

Le marketing a souvent été décrit comme un art dans le sens où aucune formule mathématique ou donnée scientifique ne permet d’affirmer à l’avance qu’une action marketing va fonctionner ou non.

Des milliers d’euros de budget marketing peuvent être gaspillés du fait que le consommateur est imprévisible de par sa nature humaine.

Un changement radical dans ce paradigme est en train d’avoir lieu depuis ces dernières années mêlant les actions marketing et les sciences humaines (sociologie, psychologie) et neurosciences permettant d’apporter une dimension scientifique et de réduire cette part d’aléatoire dans les process marketing.

La plupart des découvertes dans ce domaine peuvent être appliquées à moindre coût, à condition de les connaître et de savoir où et quand les appliquer. En s’aidant des travaux scientifiques sur le sujet ainsi que les résultats de campagnes de neuromarketing réalisées par le passé, il est possible de l’appliquer même à une petite entreprise afin de maximiser l’engagement de ses prospects, mais aussi dans la fidélisation de sa clientèle.

Mais 3 facteurs principaux empêchent le neuromarketing de s’intégrer dans les stratégies marketing des entreprises:

• • La méconnaissance de ce sous-domaine du marketing (malgré une évolution du nombres de recherches sur Internet et du nombres d’articles évoquant le sujet au cours de la dernière décennie).

• • Les résultats des recherches en sciences humaines, qui restent peu connues des postes marketing en entreprises, car ils ne voient pas forcément le lien avec leurs tâches quotidiennes.

• • Le coût plus qu’élevé de l’accompagnement d’entreprises spécialisés en neuromarketing car cela nécessite des machines spécialisés (IRM, EEG…) et des scientifiques pouvant le manipuler.

Ce dernier point est ce qui donne au neuromarketing une réputation de technique « trop chère pour le résultat donnée ».